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Selasa, 04 Februari 2020

Chants

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Category: Livres,Etudes supérieures,Université

Chants Details

Vers 1816, au fin fond d'une province pontificale d'Italie du Nord, un jeune homme mélancolique, pétri de lectures érudites, s'apprête sans espoir à l'« oeuvre de sa vie ». Ce jeune homme, c'est Giacomo Leopardi. Il écrit des poèmes renouant avec la plus haute tradition italienne, celle qui remonte à Pétrarque et au Tasse. En 1831 paraît la première édition des Canti. De la véhémence des premières canzones (À Angelo Mai, Brutus) aux méditations nocturnes des idylles (L'Infini, Le Soir du jour de fête, À la lune), en passant par les grands poèmes philosophiques (Le Genêt), le poète chante la solitude et l'exclusion, le temps répétitif et destructeur, le destin et la perte. Tour à tour élégiaque et révolté, nihiliste et exalté, Leopardi inaugure une forme nouvelle de lyrisme : du moi au nous, sa voix déplore au nom de tous la souffrance d'être. Ce recueil d'une noire beauté inspira des esprits aussi divers que Schopenhauer, Musset, Nietzsche et Giuseppe Ungaretti.

Reviews

Que dire sur ces Canti qui n'ait pas été dit dans les notes précises, la 4ème de couverture et la magnifique préface ?La tentation est grande de se taire et de vous inciter à lire les extraits en photos plutôt que de faire de la paraphrase fade.Juste une chose.Evidemment, comme toute traduction est une transposition, toute la virtuosité d'écriture, la beauté euphonique sont, forcément, édulcorées (voire un tantinet maladroite ou de parti pris) dans celle de Michel ORCEL.L'original en regard, avec la similarité lexicale des deux langues, permet une pleine appréciation de ce classique à la poésie multiforme extraordinaire, souvent (quelques lyrismes appuyés ou écriture plus convenue, un regard frôlant ou tombant dans l'élitisme primaire ou une noirceur appuyée, quelquefois).Mario FUSCO : "[...] il ne se contente pas de traduire ainsi les voix du silence et les échos qu'elles éveillent dans une très lointaine mémoire affective : il est aussi, et délibérément, un poète de la pensée, la plus haute, passant du monologue solitaire à une méditation qui investit la condition même de l'homme, jouet d'une absurde et aveugle nature. C'est ainsi que cet élégiaque sait aussi crier son pessimisme radical et sa révolte, sans illusions, certes, non pas sans dignité ni orgueil."G. LEOPARDI : "Ma da naturaAltro negli atti suoiChe nostro male o nostro bene si cura." ("Mais par l'Etre,En ses oeuvres, se poursuitAutre chose que notre mal ou notre bien").

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